Je méditais sur un texte de Jon Kabat-Zinn ce matin, concernant l’autoacceptation et l’autocompassion et ce billet est sorti d’un trait.

C’est fou ce que l’on peut devenir notre propre ennemi.  On a souvent plus de compassion et d’acceptation pour nos voisins, nos amis, nos collègues, nos enfants que pour nous-même.

L’autosabotage et l’autodestruction, vous connaissez? En tout cas, moi je me reconnais encore trop souvent!

Les modèles de femmes et d’hommes « parfaits », dans toutes les sphères de nos vies, que notre société valorise nous affectent peut-être plus que nous pourrions le penser.

La culpabilité qui en découle nous porte souvent à devenir rigide et sévère envers nous-mêmes alors que nous devrions envisager plus de douceur, tel que nous avons bien souvent avec les autres…

Bref, comme Jon Kabat-Zinn, je vous invite (et je m’invite aussi) à devenir votre meilleur ami et à développer l’acceptation et la compassion profondes pour vous-même pour reconnaître votre belle unicité, non pas pour nourrir votre égo mais pour vous épanouir pleinement tel que vous êtes ici et maintenant.

Je vous laisse enfin avec les mots de Monsieur Kabat-Zinn : « La terre de la pratique requiert l’engrais de l’auto-acceptation et de l’auto-compassion profondes. La dureté et l’acharnement n’engendrent en définitive qu’inconscience et insensibilité, accentuant notre fragmentation au moment même où nous avons l’occasion de reconnaître que nous sommes déjà bien, déjà entiers. »

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