UTTHITA PARSHVA KONASÂNA – Un boost d’énergie

UTTHITA PARSHVA KONASÂNA – Un boost d’énergie

Quand vient le choix de la posture du mois chez YOGA RONDEURS, nous prenons le temps de nous questionner sur ce que l’on souhaite développer davantage dans notre communauté.

Alors que la saison ayurvédique Kapha bat son plein actuellement dans l’hémisphère nord, il nous semblait vraiment à propos de choisir la posture UTTHITA PARSHVA KONASÂNA – Le grand étirement latéral – pour le mois d’avril pour toutes les raisons que vous allez découvrir à la lecture de ce billet.

En hiver, on a tendance à se recroqueviller pour garder notre chaleur et c’est bien normal!  Mais, lorsque le printemps arrive, il est temps de déployer nos ailes et cette posture nous propose de le faire avec fermeté et élégance en explorant notre mobilité tout autant que notre stabilité.

Une des astuces pour harmoniser le dosha Kapha consiste à sortir de notre zone de confort. C’est un peu ce qui est offert dans cette posture qui nous permet de nous projeter tantôt à gauche, tantôt à droite.

Recroquevillées, nous pouvons avoir l’impression de vivre dans un petit espace, dans un corps compact ou étroit.  Cette sensation peut également affecter notre esprit, créant une rigidité dans notre pensée et notre comportement. Le yoga, en général, nous apprend à aligner notre corps pour être verticales et droites.

Mais il est tout aussi important de s’étendre horizontalement afin que notre conscience puisse se déplacer de l’espace intérieur, vers le vaste espace universel. Un simple étirement latéral peut rafraîchir notre souffle, notre conscience et développer notre sens de soi.  Lorsque nous nous ouvrons horizontalement, nous nous sentons plus vivantes, plus spacieuses. L’intérieur et l’extérieur – le Soi et l’autre – ne se sentent plus si séparés.

Voyons cela de plus près!

En grande station écartée, le tronc s’incline latéralement et s’étire avec une grande intensité pour permettre le développement de qualités utiles pour nous rééquilibrer, comme la ténacité, l’endurance et la volonté.

En sanskrit, « utthita » signifie étendu, dressé, étiré, « parshva » signifie côté, flanc, latéral et konâ signifie angle. Posture en position debout, Utthita parshva konâsana étire les muscles de la cuisse et requiert une ouverture des hanches, une extension du côté du torse.

Bienfaits pour le corps et l’esprit

Posture fondamentale à pratiquer régulièrement, Utthita parshva konâsana est bénéfique pour de nombreuses parties du corps.

  • Elle permet d’allonger le torse et le bassin pour y « créer de l’espace », ce qui développe l’aisance respiratoire en améliorant la circulation au niveau de l’abdomen et du bassin.  La digestion et l’élimination sont facilitées par cette posture ce qui est très favorable durant la saison Kapha où celles-ci peuvent se trouver plus lentes.
  • Cette position renforce les genoux, les chevilles et les jambes tout en étirant les muscles ischio-jambiers, l’abdomen, les poumons, la poitrine et la taille.
  • Elle développe cette force qui donne le soutien structurel dont nous avons besoin pour soulever et allonger la colonne vertébrale.
  • Énergisante, elle permet de travailler l’équilibre, la souplesse et peut revigorer lorsque l’on ressent de la fatigue ou de la léthargie.
  • Elle soulage également les sciatiques, les douleurs du bas du dos, les douleurs dues aux règles et la constipation.
  • Elle prépare au prânâyâma (exercices respiratoires).
  • Tenue en posture statique pendant plus d’une minute, cela favorise le renforcement des os des hanches et de la colonne vertébrale, luttant activement contre l’ostéoporose tout en améliorant l’endurance.

Attention particulière dans la posture (bhavana)

  • Vous sentirez une intensification de la posture en imaginant que la ligne d’énergie qui part du talon jusqu’au bout de vos ongles s’étend jusqu’à l’infini, jusqu’à votre étoile…
  • Veillez à sentir l’appui du pied arrière autant sur l’extérieur et l’intérieur du pied.
  • Il sera également intéressant de garder le corps dans le plan sagittal (plan anatomique qui divise le corps au centre du corps et le divise en deux moitiés).
  • On peut aussi ajouter une mudra avec les deux mains, comme prana mudra (pouce, 4e et 5e doigt ensemble) index et majeur pointant l’infini.

En passant…

L’étirement le plus courant lorsque nous nous réveillons le matin consiste à lever les deux bras vers le haut et vers l’extérieur, à respirer profondément et à bâiller.  En réalité, un peu comme dans cette posture, ce que nous faisons instinctivement, c’est étirer les côtés de notre corps pour inspirer dans une respiration profonde et satisfaisante.  C’est comme si chaque cellule de notre corps s’assemblait, respirait et disait: « OUI! Je suis réveillée! »

Tellement idéale pour le printemps, vous en conviendrez avec moi!

En avril, venez donc découvrir les différentes manières d’aborder ce BOOST D’ÉNERGIE avec nous!

Suzanne – Fondatrice de Yoga Rondeurs

 


Dans nos classes en studio : https://yoga-rondeurs.net/events/

Dans nos classes virtuelles : https://yoga-rondeurs.net/categorie-produit/a2-classes-virtuelles/

Ou encore, sur la plateforme Espace Yoga Rondeurs, notamment dans les séances : Série Chakra – Manipura et Énergie Matinale


Contre-indications ou précautions à prendre :

On évitera de pratiquer cette posture avec une grande intensité si on souffre de maux de tête, de migraines, de douleurs ou faiblesses des genoux ou de problèmes médicaux liés à la pression artérielle ou l’hypertension.
Dans le cas de problèmes au cou, à la nuque ou une douleur chronique dans cette zone, on pourra omettre l’étape où l’on regarde la paume de la main étendue et simplement continuer de regarder droit devant nous.

 

À l’HONNEUR EN DÉCEMBRE…

À L’HONNEUR EN DÉCEMBRE,

Des postures et des rituels équilibrants pour se recentrer durant ce mois souvent intense…

Encore quelques semaines à l’année 2021…

La vie va vite, vite, vite, n’est-ce pas ? Plutôt affolant  🙂

C’est particulièrement vrai en décembre alors que nos agendas se remplissent, que nos listes d’achats s’allongent, que le portefeuille se vide à vitesse grand V, que nos émotions sont souvent à fleur de peau, que nos rituels sont bousculés…

Chez YOGA RONDEURS, nous avons envie de proposer des postures et des rituels équilibrants pour le mois de décembre.

Et…, pas besoin d’y consacrer des heures et des heures…, en décembre, on a pas le temps!  😉

Que ce soit par exemple, en attendant en ligne pour payer nos achats ou en attente de notre café latté au café du coin, pourquoi ne pas adopter une posture discrète d’équilibre en soulevant simplement les talons et en étant attentive à notre respiration pour quelques instants équilibrants.

Contrairement aux autres postures debout, les postures d’équilibre, aussi simples soient elles, exigent toute notre attention. En les pratiquant, on réalise immédiatement que nous vacillons dès que nous perdons notre concentration.

Ne serait-ce que la seule minute que vous aurez aujourd’hui, ce type de posture instille un profond sentiment de calme, d’autant plus quand on les pratique régulièrement.

FLAMANTS ROSES

Avez-vous déjà observé des flamants roses dormant sur une seule patte ?  Leur aplomb est franchement fascinant.  Ceci dit, ils ne sont pas les meilleurs yogis du règne animal pour autant puisque c’est plus une question de mécanisme physique qu’un savoir-faire.  En effet, la forme des os des pattes des flamants permet aux articulations de rester parfaitement en place et aux oiseaux de se tenir sur une patte sans faire le moindre effort musculaire.

Pour les humains, il hors de question de s’endormir en se tenant en équilibre sur une jambe car nos articulations ne sont pas disposées de la même manière.

Même des équilibres relativement simple comme Vrksana (posture de l’arbre) et Ardha Chandrasana (posture de la demi-lune) exigent toute notre attention, sans compter qu’elles nous permettront de travailler la force, l’alignement et notre maintien postural.

Debout sur un pied ou en équilibre sur le bout des pieds, nous abandonnons naturellement les pensées superflues pour développer la concentration et la stabilité. C’est pourquoi ces postures peuvent générer du calme, même si elles nécessitent une vigilance intense et inébranlable.

Instant après instant, l’équilibre est non seulement dans notre chair et nos os, mais aussi dans nos impulsions nerveuses, nos pensées, nos émotions et conscience même.

Et cette capacité à être plus présente et concentrée dans nos activités, notre respiration, notre corps ou avec notre entourage fait sans doute de nous une meilleure yogini, une meilleure amie et une humaine plus consciente.

Cela peut valoir la peine de considérer ce type de postures quand la vie va vite et que notre concentration peut être un peu floue.  On peut se demander en effet, comment cela affecte-t-il la qualité de notre travail, notre santé ou encore nos relations ?

Sans souhaiter devenir un flamant rose, les postures d’équilibre sont toutes indiquées durant la période relativement surchargée qui s’en vient, voilà pourquoi elles seront au menu de nos séances en studio ou en ligne en décembre chez YOGA RONDEURS.


Note: Sur la plateforme ESPACE YOGA RONDEURS, voici quelques séances proposant des postures d’équilibre:

  • La série Étirements et stabilité de Chantal
  • Séance dynamique – Épaules de Chantal
  • Postures debout pour délier le corps de Suzanne
  • Énergie matinale de Chantal
  • Salutations à la lune dansante de Suzanne

 

POSTURE DU MOIS – MALASANA

Malasana, une posture idéale pour s’ancrer, se réchauffer et se calmer…

En Asie et en Afrique, cette posture est une position de façon usuelle pour lire, pour manger, etc. Certaines personnes peuvent d’ailleurs y rester très longtemps.

C’est aussi une posture naturelle qu’enfant, nous adoptions avec tant de facilité.

Cependant, en Occident, la grande majorité d’entre nous, passons beaucoup trop de temps en posture assise sur une chaise et cette posture est devenue de plus en plus difficile au fil du temps.

Malasana est donc un bon antidote à cette raideur des hanches qui nous affligent bien souvent.

Mais attention, on l’abordera avec précaution et bienveillance en se rappelant les deux qualités fondamentales de la pratique de postures, à savoir: Sthira-Shukha!

L’idée sera d’accueillir les bienfaits de cette posture sans se faire de mal, sans trop forcer, sans crispation ni tension, dans le respect de son corps, n’est-ce pas ?

On ne le dira jamais assez : Le yoga c’est pour tous! Et l’important sera ici de rechercher notre espace de confort dans l’effort juste.


On lui attribue aussi de nombreux bienfaits sur le corps et l’esprit, notamment:

  • Renforcement des jambes, des genoux, des cuisses, des muscles abdominaux et de la colonne vertébrale;

  • Fortification des muscles du plancher pelvien;

  • Amélioration du feu intérieur (agni) pour un bon fonctionnement du système digestif;

  • Assouplissement et décontraction des hanches ainsi que l’intérieur des aines;

  • Développement de la flexibilité et la force des chevilles;

  • Préparation à l’accouchement pour une femme enceinte (toutefois, contre indiquée dans le dernier trimestre);

  • Consolidation de notre force intérieure.

Comme c’est une posture favorisant l’ancrage, la chaleur intérieure et le calme, elle s’inscrit très favorablement dans la saison VATA.


Si vous fréquentez nos classes en mode virtuel ou en studio durant le mois de novembre, il est fort probable que vous soyez invitée à la pratiquer et à découvrir ses nombreuses subtilités, voir ici le calendrier des cours disponibles : NOS COURS.

Au plaisir de « yogater » avec vous bientôt!!!


 

Novembre – Pourquoi choisir la posture Supta Baddha Konâsana ?

La déesse du sommeil – Supta Baddha Konâsana – est devenu un choix évident pour notre posture du mois chez Yoga Rondeurs.

On vous dit pourquoi !

Tous les mois, je feuillette mon cahier de postures de yoga pour en sélectionner une que j’aimerais pratiquer de manière particulière avec les yoginis de la communauté Yoga Rondeurs.

En général, je la choisis selon les besoins physiques et psychiques du moment, ainsi que les caractéristiques de la saison ayurvédique dans laquelle on se trouve.

Les qualités prédominantes de la saison ayurvédique actuelle sont le froid et le mouvement.

Et même si on a la chance de vivre « un été de la seconde chance« , comme dirait de manière bien poétique mon amie  Mélissa, actuellement au Québec, on a déjà vu les premières neiges et le mouvement est omniprésent dans l’actualité ces derniers temps, n’est-ce pas?

Avec la pandémie qui n’en finit pas de finir, les élections de nos voisins du Sud, les actes de violence partout sur la planète, le climat anxiogène est palpable, et les yoginis n’en sont pas exemptes.

Pas évident de s’adapter à ces grosses transformations perpétuelles dans nos vies.

Histoire d’équilibrer et d’adoucir le tout, le choix de la posture devait donc répondre aux besoins suivants : calme, intériorité, repos, chaleur et ouverture du cœur.

Le choix est devenu évident : Supta Baddha Konâsana!

Aussi appelée posture du cordonnier allongé, Supta Baddha Konasana est considérée comme une posture réparatrice et de repos très efficace. Elle s’appelle également posture de la déesse du sommeil.

On lui connait les effets suivants :

  • Permet d’étirer l’intérieur des cuisses, les genoux et d’ouvrir la région de l’aine
  • Stimule les organes de l’abdomen
  • Calme le système nerveux
  • Abaisse la pression artérielle et la frèquence cardiaque
  • Augmente la respiration et le débit d’oxygène
  • Ouvre le cœur
  • Stimule la circulation sanguine
  • Aligne les chakras
  • Favorise l’intériorité et la profondeur
  • Réduit les symptômes de la tension, du stress, de la ménopause, des menstruations et de la dépression modérée

Avouez que c’est bien la posture idéale pour novembre, non?

De multiples variations sont possibles et comme la cage thoracique est bien ouverte, cette posture permet une ventilation et une exploration respiratoire appréciable.

Il sera en effet intéressant d’installer des rétentions à poumons pleins ou vides, des kramas, des rythmes et des sons…

Il est possible de la pratiquer en dynamique en l’accompagnant de mouvements de bras.

Elle fait aussi partie des postures restauratives avec des accessoires (blocs, traversin, couvertures, etc.) pour y rester de 5 à 20 minutes en pratiquant un yoga nidra par exemple.

Stéphane Lachance dans la posture Supta Baddha Konâsana supportée dans la séance de Yoga Nidra intitulée Espace intérieur sur Espace Yoga Rondeurs.

Prise de la posture en mode restauratif :

Déposez un traversin à la verticale sur un bloc en ajoutant un coussin pour la tête. Commencez à vous allonger sur le dos. Pliez les genoux et tirez vos pieds le plus près possible de votre bassin. Ouvrez les genoux sur les côtés en faisant toucher la plante des pieds. Placez 1 couverture pliée ou 1 bloc de yoga sous chaque cuisse pour que l’étirement ne soit pas trop intense et pour soutenir la jambe. Vous pouvez ouvrir vos bras sur les côtés ou poser les mains sur votre abdomen. Pour plus de confort, vous pouvez déposer une couverture sur vous. Restez ici pendant aussi longtemps que c’est confortable avec une respiration lente et régulière.

Contre-indications :

Douleurs ou blessures graves aux genoux et lordose sévère.

Quelques suggestions sur Espace Yoga-Rondeurs pour pratiquer cette posture :

  • La séance série charka: svadhistana guidée par moi
  • Le Yoga Nidra intitulé Espace intérieur guidé par Stéphane Lachance
  • La cohérence cardiaque de Yoga Rondeurs
  • Toutes les séances de Yoga nidra et les visulations

Vous avez des questions ou vous souhaitez partager vos impressions, n’hésitez pas à joindre le groupe privé de notre communauté, YR-La joie d’être soi : https://www.facebook.com/groups/121830921823474

 

NAMASTÉ!

Suzanne

Posture chouchou pour débuter la saison automnale : Ardha Utkatâsana – la chaise

Ardha-Utkatâsana, la posture puissante, sera à l’honneur au sein du Collectif de professeurs Yoga Rondeurs pour débuter la saison automnale 2020.

Communément appelée le squat yogique ou la posture de la chaise, nous la pratiquons de manière statique, dynamique, en torsion, à partir d’une posture assise sur une chaise, etc., pour ses multiples bienfaits.

Générant force, enracinement et stabilité, Ardha-Utkatâsana est reconnue pour :

  • Tonifier les muscles du dos et des membres inférieurs : fessiers, cuisses, mollets, chevilles, pieds
  • Étirer la colonne vertébrale, les épaules ainsi que la poitrine
  • Stimuler les organes abdominaux, le diaphragme et le cœur
  • Réduire les pieds plats
  • Stimuler le sens de l’équilibre

Posture à part entière, on la retrouve aussi dans des enchaînements entre deux postures, notamment dans une des salutations au soleil standardisées (B) et dans l’enchaînement de l’ours que nous aimons tant.

Dans cette posture, on s’assoit sur une chaise imaginaire en s’ancrant davantage sur notre tapis de yoga.  On peut la pratiquer avec une brique entre les cuisses pour engager les adducteurs et pour assurer un bon alignement. On peut aussi y associer des contractions musculaires (bandhas) quand on s’y sent à l’aise.  Dans l’idéal, les cuisses sont parallèles au sol, toutefois, l’important sera de ne pas avoir le dos trop arqué. Pour ce faire, on peut incliner le coccyx vers le sol.

Conseils : En exécutant cette posture, veillez à ce que les genoux ne dépassent le bout des pieds ou qu’ils se touchent.  Les jambes restent parallèles avec vos pieds, lesquels sont écartés à la largeur des hanches.

Plusieurs séances sur la plateforme Espace Yoga Rondeurs contiennent certaines variantes, notamment :

  • 27 salutations pour s’énergiser, guidée par Chantal (16m04s)
  • Postures debout pour délier le corps, guidée par Suzanne (17m50s)
  • La joie du matin, guidée par Suzanne (32m17s)
  • Chaleur intérieure, guidée par Suzanne (26m32s)
  • Série chakra: Muladhara, guidée par Suzanne (41m42s)

Tout le corps travaille fort, des pieds jusqu’aux bout des doigts.

Ceci dit, après cette posture, on sait sans le moindre doute où se trouvent nos quadriceps!!! ?

Allons! À nos tapis!

 

NAMASTÉ!

Suzanne


Note: Lors de la tisane virtuelle du 16 septembre prochain dans le groupe FB La joie d’être soi (https://www.facebook.com/groups/121830921823474), je vous parlerai davantage de cette posture qu’à l’évidence j’utilise beaucoup (voir qui guide la grande majorité des scéances citées ci-dessus). 🙂


Un gros merci à Marie-Marthe et à Marie-Christine pour la photo de la chaise duo en torsion!!! 


 

Hommage à une grande figure du Yoga – T.K.V. Desikachar

Hommage à une grande figure du Yoga – T.K.V. Desikachar – Il y a 4 ans aujourd’hui, T.K.V. Desikachar (1938-2016), cet être dès plus humain a quitté notre monde matériel.

Bien que je n’aille pas eu le privilège de le rencontrer personnellement lors de ses quelques voyages au Québec, il demeure une inspiration de grande importance dans ma vie de tous les jours et n’est jamais très loin de ma vie d’enseignante et de formatrice en yoga, et plus spécifiquement dans cette remarquable lignée du VINIYOGA.

Ingénieur de formation, Tirumulai Krishnamacharya Venkata Desikachar, est le quatrième fils de T. Krishanamacharya (1888-1989), figure fondatrice de la lignée du Viniyoga à qui l’on doit la citation suivante :

« CE N’EST PAS LA PERSONNE QUI DOIT S’ADAPTER AU YOGA MAIS LE YOGA QUI DOIT ÊTRE SOIGNEUSEMENT AJUSTÉ À CHAQUE PERSONNE. »

Desikachar abandonna sa carrière d’ingénieur pour étudier le yoga en 1961 après avoir réalisé par hasard la profondeur des connaissances thérapeutiques que son père partageait humblement sans connaitre l’anglais ou la médecine moderne.

Après avoir testé son engagement dans cette voie, son père l’accompagnera et le guidera avec circonspection dans sa quête et sa mission de vie. En 1964, encore débutant dans le domaine du yoga, il lui confie la mission d’enseignement en cours individuel à un célèbre sage indien, Jiddu Krishnamurti. Celui-ci, souffrant de certaines difficultés de santé et âgé de 70 ans à l’époque, est connu pour sa pensée radicale et insoumise, refusant l’autorité des figures traditionnelles, notamment.

Le jeune Desikachar devient alors son professeur et un ami proche – comme c’est souvent le cas dans une relation étudiant-professeur. Ainsi, se développe une relation favorisant l’épanouissement respectueux des deux protagonistes.

« Cette grande rencontre spirituelle ne sera pas sans influence sur l’évolution des enseignements de Desikachar, qui prendront progressivement une certaine distance vis-à-vis de la dimension ritualiste et religieuse du yoga, incarnée par son père brahmane », comme le souligne Philippe Filliot dans Un yoga occidental.

Comme plusieurs de ses contemporains qui partagent la science du yoga aux occidentaux, Desikachar propose une vision non-religieuse et non-dogmatique du yoga en l’associant au souffle de l’esprit.

Sans se couper des fondements du yoga, Desikachar propagera l’idée que le yoga est « sans territoire ni pouvoir, sans patrie ni hiérarchie ».

Il fait également la promotion d’une approche ouverte à la pluralité, l’esprit du viniyoga consistant à rester ouvert, pour accueillir l’autre dans son unicité, sans peur ni préjugé. Selon lui, l’enseignement du yoga est vivant et l’approche véhiculée par le viniyoga est centrée sur l’unicité de la personne.

Le yoga est donc appelé à changer et à évoluer sans que cela ne lui enlève son authenticité et son efficacité pour tous les pratiquants. En fait, on pourrait dire que les racines traditionnelles du yoga sont une sorte de « matrice » pour créer quelque chose de nouveau, quelque chose qui s’ajuste à notre réalité occidentale.

Être professeur et ou formateur en yoga aujourd’hui, c’est un engagement qui demande un cœur ouvert et du sérieux. Cet engagement implique une formation initiale rigoureuse et continue ainsi qu’une déontologie fondée sur les valeurs yogiques éprouvées.

Le lègue de Desikachar est considérable et totalement accessible en même temps.

J’ai eu le privilège de faire ma formation professorale dans cette lignée que je continue de découvrir et d’apprécier jour après jour. Et, je dirais que même si je n’ai pas vu avec mes yeux Sir T.K.V. Desikachar, je le vois et vais continuer de le voir avec mon cœur.

 

En toute gratitude!

Suzanne

PS: J’ai rencontré son fils Kausthub il y a quelques années, est-ce que ça compte ??? 😉

Lecture recommandée :

T.K.V. Desikachar – En quête de soi – Éditions Agamat

Philippe Filliot – Un yoga occidental – L’enseignement viniyoga de Krishnamacharya à aujourd’hui. – Éditions Almora


Quelques citations que j’affectionne particulièrement :

  • Commencez là où vous êtes. Avancez pas à pas. Vérifiez sans cesse que vous êtes sur la bonne voie.
  • Le succès du yoga ne doit pas être mesuré par la souplesse du corps, mais plutôt par son ouverture sur le cœur.
  • Un enseignant devrait stimuler l’espoir et inspirer son élève à recommencer sans cesse ses efforts pour percevoir la lumière dont personne n’est exclu.
  • Notre action devient un instrument de méditation sur nous-mêmes, chacun de nos actes, un miroir dans lequel nous pouvons nous voir, un moyen pour développer la conscience de notre véritable identité.
  • Si on ne réunifie pas le corps, le souffle et l’esprit, il est difficile de prétendre que notre pratique corresponde à la définition du yoga, même si la prise de la posture est belle et même si le corps est flexible.
  • Un professeur doit méditer et méditer sur la personne de l’élève.
  • Chaque fois que vous avez un doute, il est préférable de faire une pause. Peu de choses sont si pressantes qu’elles ne peuvent pas attendre un instant pour respirer.
  • L’évolution de l’être est lente et elle épouse la spirale plutôt que la ligne droite.
  • La présence de l’espoir, guidée par une sensibilité accrue et l’ouverture, donne une soif inextinguible pour la recherche. L’espoir, c’est se donner la chance d’une nouvelle relation avec le cœur. Dans ces temps difficiles, ce serait réellement merveilleux s’il existait une unité entre les êtres humains, reposant sur l’espoir.
  • Nous avons peut-être reçu une bonne éducation, fréquenté des enseignements remarquables, eu un curriculum vitae impressionnant, accompli maints exploits, mais lorsque nous en venons à ce qui compte réellement dans la vie, tout est secondaire comparé au fait d’être proche du cœur.

 

 


SAISON DE FEU

SAISON DE FEU – Sentez-vous toute cette chaleur autour et à l’intérieur de vous?

C’est l’été! En ayurvéda, c’est l’énergie Pitta!

Saison chaude, saison de feu!

Si cette saison nous offre de grandes opportunités de plein air et de longues soirées agréables dehors, elle peut entraîner en nous des bouleversements tant émotifs que physiques qui ne sont pas toujours très agréables à gérer.

Cette chaleur qui monte en nous peut apporter son lot d’énervements, de colère même! Cette chaleur qui nous dessèche un peu, qui peut nous faire devenir « cassant ».
Pour certaines personnes la saison Pitta vient aussi avec des périodes d’insomnies, des troubles digestifs plus ou moins incommodants.

Quand ces choses arrivent, c’est que nous vivons un déséquilibre Pitta. On a trop de feu!
En médecine ayurvédique on soigne les déséquilibres avec les opposés de ce qui nous incommode.
Ici le feu.

Donc nous devons y aller avec la fraîcheur et la douceur notamment.

Pour se rafraîchir le corps et l’âme pourquoi ne pas se faire des eaux savoureuses aromatisées aux fruits de saison et des herbes offertes si généreusement par la nature :

  • Fraises et mélisse
  • Concombres, menthe verte
  • Melon d’eau, basilic

En fait, votre imagination et vos préférences de goûts sont vos seules limites pour concocter des eaux succulentes, qui vous donneront l’envie d’en boire assez pour abaisser ce feu intérieur, en vous hydratant de façon vitaminée en plus. Moi quand j’ai chaud et que je pense douceur… Eh bien, je pense aussi à de la crème glacée. Pourquoi pas? Si on la digère bien, se faire plaisir est un bon remède pour apporter un opposé à tout ce que peut générer Pitta en nous!

Il est aussi important de tenter en cette période de faire les activités physiques qui demandent plus d’énergie et qui font monter la chaleur plus tôt le matin ou en début de soirée, quand le soleil est moins puissant.

Une autre bonne façon pour arriver à se calmer et qui a un effet douceur sur cette chaleur puissante qui nous envahit c’est de se coucher au sol et méditer. Si en plus vous mettez un petit coussin sur vos yeux, vous les calmerez un peu. La fatigue oculaire qui apporte des rougeurs et des picotements dans vos yeux est très fréquente en période Pitta.

La période Pitta est une autre période sensationnelle pour se laisser bercer par un yoga nidra.

Les yogas nidras sont si efficaces lors des périodes d’insomnies pour nous redonner de la vitalité, ils sont efficaces aussi pour apporter de la douceur dans cette vitalité.
En plus, au sol il fait bien moins chaud!

Nous vous en offrons un tout nouveau sur la plateforme Espace Yoga Rondeurs ce mois-ci : Le germe du bonheur.

Il vous entraîne à vous laisser bercer par le moment présent…

Nous espérons qu’il vous plaira.

Et n’oubliez pas que quelque soit votre façon de réagir à cette période de feu, où Surya (le soleil) est si présent et puissant, il est bien important d’être à l’écoute des émotions et de votre corps afin de poser des actions bienveillantes et remplies d’amour pour arriver à passer du feu intense à un feu de joie intérieure!

Namasté!

Julie Deblois

Professeure de yoga


Espace Yoga Rondeurs: https://espace.yoga-rondeurs.net/

Ahimsa VS la vraie vie…

Ahimsa VS la vraie vie…

Ma pratique de yoga depuis le tout début, je la base sur Ahimsa, la bienveillance, la non-violence.

Ce Sankalpa de ma pratique m’est venue tout naturellement, car c’est avec le yoga que j’ai appris à être plus bienveillante avec moi-même. Tant envers mon corps qu’envers mon esprit critique, qui continuellement avait et a encore souvent, quelque chose à redire sur tout!

Mon enseignante Suzanne Sirois nous répète souvent que toute souffrance pouvant être évitée se doit de l’être… Ce que j’essaie aussi d’inclure dans ma pratique yogique quotidienne.

Pourtant en ce moment, je n’éprouve pas beaucoup de bienveillance et je souffre beaucoup!

Je suis peut-être trop sensible et on me dit très émotive, mais en ce moment rien ne vibre avec la paix, la joie, la bienveillance et la non-violence à l’intérieur de moi.

Je me sens révoltée et impuissante!

Ce qui se passe en ce moment aux États-Unis me trouble énormément.

Ce qui se passe ici aussi!

Surtout le déni.

Le déni des gens face à ce que d’autres peuvent ressentir et qu’ils nous expriment.

Moi en tant que femme blanche, comment pourrais-je savoir ce que vis une femme noire?

Alors, dites-moi comment il me serait possible d’affirmer ou d’infirmer que cette personne vit du racisme assez souvent pour en avoir mal au cœur, au corps et à l’âme? Comment les autres font pour le faire?

Étant une personne militante depuis l’adolescence, je sais combien nous pouvons avoir une vision tunnel de nos causes. Nous réfléchissons et agissons pour faire avancer la société dans l’angle de notre sujet.

Je suis entre autres sujets, militante pour la diversité corporelle, pourtant jamais il ne m’est venu à l’esprit avant cette semaine, que dans la diversité corporelle venait aussi la diversité d’origines diverses!

Je pourrais me justifier en me disant que c’est parce que pour moi ce fait est acquis et que je ne suis pas une personne qui différencie les gens selon leurs origines ethniques…

Mais si je prends un pas de recul et que j’y pense vraiment, je dois admettre ceci : Il m’arrive moi aussi d’avoir des biais (qu’ils soient positifs ou négatifs) envers des communautés différentes de la mienne.

On ne naît pas avec les préjugés, mais on est éduqué dans un monde qui en contient et nous grandissons tous avec nos privilèges et nos désavantages et comme beaucoup, nous pensons que les gens qui nous entourent partagent les mêmes que nous.

Alors voici, je me pose cette question : comme pratiquante et prof de yoga, comme être humain dotée d’une sensibilité certaine et d’assez d’intelligence pour comprendre que c’est uniquement ensemble, dans un front commun qu’on peut peut-être arriver à faire changer les choses : Qu’est-ce que je peux faire pour aider dans ce débat qui fait rage?

Comment aider les personnes racisées à ce qu’elles n’aient plus peur quand elles sont hors de chez eux?

Bien sûr, ce ne sont pas toutes les personnes racisées qui se font tuer au coin des rues, mais je suis persuadée que toutes doivent vivre de micros-agressions au fil des jours. Quand ce ne sont pas des agressions tout court.

Moi en étant grosse (bien en chair, rondoudou, ronde, dodue et tous les euphémismes qui existent, si le mot « grosse » vous fait mal aux yeux) j’en vis tous les jours de ces micros-agressions et en tant que femme, j’ai souvent peur de marcher seule dans la rue le soir… Je n’ose imaginer si en plus j’avais une couleur de peau qui me différencie encore plus clairement!

Comment je peux avec Ahimsa et ce principe de non-souffrance aider à améliorer le monde? Comment je peux prendre part au débat, sans prendre la place de ceux et celles qui doivent/veulent prendre la parole et qui ont besoin d’être entendus?

Comment le faire sans blesser encore plus, sans y mettre mon grain de sel blanc, qui ne ressent pas dans ma chair et mon âme tous enjeux liés à ce qui arrive?

Je veux y prendre part, à ma façon, car je n’accepte pas de vivre dans une société qui exclut et qui bafoue les uns et les autres… Je lance ici mes réflexions (qui sont ma foi, sommes toutes assez pareilles que pour la diversité corporelle…) :

  • Ne jamais accepter de rire et même d’ignorer les propos racistes, même quand ils viennent sous le couvert d’une « bien bonne blague »
  • Arrêter de demander à toutes les personnes racisées (que je ne connais pas ou très peu) d’où elles viennent (ça doit tu être achalant ça hein? Comme de demander à quelqu’un son poids, son orientation sexuelle, etc.)
  • Essayer de ne pas présumer… Présumer qu’une personne haïtienne danse mieux que moi, qu’un homme latino est forcément un don Juan, qu’une personne ayant un nom à consonance arabe soit automatiquement musulmane… Et je suis certaine qu’il y en a des centaines de présomptions, des pires et des meilleures…
  • Me poser la question suivante : pourquoi dans mon entourage yogique n’y a-t-il pas plus de personnes racisées? Se sentent-elles les bienvenues?

Je voudrais être une alliée, comme je sais qu’il y a des alliés tout autour de moi pour la diversité corporelle, comme il y en a pour la communauté LGBTQ++.

Est-ce déjà le moment de l’être ou dois-je simplement écouter, apprendre et ensuite me joindre à eux?

En attendant de trouver la réponse, je médite sur RAMADASA qui chante la guérison…

Julie Deblois

Professeure du

Collectif Yoga Rondeurs

 

 


 

Une belle version du mantra proposé par Julie : https://www.youtube.com/watch?v=VzlZC1n9Qjc

Mirabai Ceiba | Ra Ma Da Sa (mantra de guérison)


 

Survivre au télétravail grâce aux pauses yogiques et autres astuces…

Survivre au télétravail grâce au yoga virtuel, c’est possible?

Même si certaines personnes retournent au boulot actuellement, un grand nombre de personnes travaille de la maison depuis plus de 2 mois maintenant, bien assez pour prendre des bonnes comme de moins bonnes habitudes.

Évitant les sorties et les contacts au maximum, nous passons nos journées habillées en mou (parfaitement prête pour une séance de yoga) devant nos ordis, nos téléphones et p.ê. même nos téléviseurs.

Notre principal contact avec l’extérieur est Facebook, qui bien souvent devient une caisse de résonance des inquiétudes et des soucis de tous et chacun. Quand ce n’est pas un miroir déformant, de toutes ces personnes qui arrivent à garder le moral, à faire des choses que l’on juge exceptionnel.

Pas trop étonnant que nous soyons en proie à des sentiments négatifs (comme le fait de se sentir fragile, chagrinée, agacée, agitée, confuse, épuisée, soucieuse).

Pour plusieurs, le quotidien consiste à se lever, à s’installer à notre bureau et travailler, travailler, travailler, en accomplissant bien peu en plus.

Sans jugement et sans culpabilité, il est clair que notre quotidien est devenu plus sédentaire et que ceci n’est pas synonyme de bien-être à court ou moyen terme.

Avant le confinement, on ne passait pas 10 à 14 heures par jour devant nos écrans. On allait au marché ou café du coin, on jasait avec les collègues, on prenait le temps de manger, on pratiquait le yoga en groupe, etc.

Stimulation intense du cerveau

Or, passer des heures et des heures devant notre écran, comme on a tendance à le faire actuellement, provoque une surstimulation de notre mental. Et, cette surcharge cognitive mènerait au stress et à l’anxiété chronique, selon les experts en la matière.

On ne bouge presque plus, mais le cerveau est surstimulé!

Planification à la rescousse

Parmi les solutions pour reprendre le contrôle figurent bien évidemment les techniques de gestion du temps comme :

Pour ma part, j’utilise les deux en ce moment.  Pour ma TO-DO la matrice de Covey et pour la gestion du temps de mon quotidien la technique Pomodoro.

La technique Pomodoro permet notamment de diviser les gros projets en plusieurs petites tâches de 25 minutes que l’on peut compléter une à la fois en se donnant des moments de pauses où on peut facilement introduire des astuces yogiques pour calmer le mental.

Yeah! On est déjà en mou!

Vous connaissez l’adage, « A apple a day keeps the doctor away ».  J’ose en lancer un autre dans l’univers : A yoga session a day keeps mental suffering away.  Ou, dans la langue de Molière :  « Une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours ». Une séance de yoga par jour allège le mental.

Voici 4 suggestions sur ESPACE YOGA RONDEURS  pour les différents moments de la journée, vous n’aurez qu’à choisir l’une des 4 options :

  • MATIN – OBJECTIF ÉNERGIE: Avant de s’installer à votre bureau ÉNERGIE INSTANTANÉE – 5m6sec. guidée par Chantal Proulx et si vous avez le temps une cohérence cardiaque.
  • MIDI – OBJECTIF SE RAFRAICHIR : Avant le lunch, SALUTATIONS À LA LUNE – 11m35s guidée par moi et une cohérence cardiaque.
  • FIN D’APRÈS-MIDI – OBJECTIF DÉLIER LE CORPS : Avant le repas du soir, OUVERTURE DU CŒUR – 17m05 guidée par Chantal et une cohérence cardiaque.
  • SOIRÉE – OBJECTIF CALMER LE MENTAL : Avant d’aller au lit, SANTÉ DES HANCHES ET DES JAMBES – 30m02 guidée par José Malo et si le cœur vous en dit un exercice de prânâyâma pour se détendre avec une expiration plus longue que l’inspiration.

Dans les prochains jours, je vous proposerai d’autres séances et des rituels yogiques et ayurvédiques de circonstances, mais d’ici là, n’oubliez pas de prendre vos 5 minutes et vos 20 minutes de pauses pour :

  • S’occuper loin de l’ordi de préférence dans nos périodes de pauses
  • S’hydrater et de manger à notre faim
  • Marcher dans la nature (avec un masque surtout si vous êtes en milieu urbain)
  • Diriger le regard vers l’horizon ou à un minimum de 20 pieds (idéalement à toutes les 20 minutes, selon l’ami Stéphane)… – pas bête d’avoir son bureau près d’une fenêtre!

Suzanne

Namasté!


Pas encore inscrite à l’Espace Yoga Rondeurs? Nous offrons actuellement différents forfaits solidaires au développement de contenu d’une période de 8 mois à 47$, 87$, 127$ ou 147$, pour vous permettre d’intégrer, à votre rythme, une pratique régulière de yoga. Nous vous invitons à consulter le bas de la page suivante pour choisir le forfait de 8 mois qui vous conviendra le mieux : https://espace.yoga-rondeurs.net/ .


PS Pour une période encore indéterminée, il y a aussi la possibilité de s’inscrire gratuitement pour une période de 30 jours.


 

Le moment où le virtuel s’impose ou comment métamorphoser ma pratique de yoga

Le moment où le virtuel s’impose ou comment métamorphoser ma pratique de yoga…

Peur de ne pas trouver la motivation? Allergique au virtuel?  Nous vous invitons à envisager cette avenue malgré tout…

On se retrouve à la mi-mai et on continue encore et encore à se réorganiser et à s’adapter pour vivre notre quotidien au mieux.

Clairement, nous vivons un moment historique qui vous en conviendrez génère une foule d’émotions et des périodes de stress intenses. Plus que jamais, les changements commandés par cette pandémie invitent à une grande part de souplesse et de lâcher-prise.

Pour alléger et pour éviter les fluctuations du mental, le yoga avec toutes ses facettes demeure une des meilleures options pour y arriver.

Or la situation est loin d’être réjouissante actuellement alors que déjà plusieurs propriétaires de studios de yoga ferment de manière permanente leurs portes au Québec, bien conscients qu’ils ne pourront revoir leurs étudiants avant plusieurs mois. ☹

Les salles deviendront simplement trop petites pour offrir des classes avec les mesures de distanciation sociale qu’exige la réalité actuelle.

Dans de telles conditions, les coûts des cours de groupe pourraient doubler voire même tripler au moment où nous serons autorisés à reprendre les classes de groupe à l’intérieur ici au Québec.

Pas demain la veille à Montréal, en plus! ☹

Que faire alors?

Et si on métamorphosait notre pratique de yoga en utilisant la plateforme virtuelle Espace Yoga Rondeurs et les outils développés par Yoga Rondeurs?

Conçue pour les personnes rondes, mais accessible à tous, Espace Yoga Rondeurs offre actuellement différents forfaits solidaires au développement de contenu d’une période de 8 mois à 47$, 87$, 127$ ou 147$, pour vous permettre d’intégrer une pratique régulière de yoga.

Au fil des mois, grâce aux astuces (yukti), aux suivis et aux conseils des yoginis et des professeurs du Collectif glanés sur le groupe Facebook privé YR – La joie d’être soi https://www.facebook.com/groups/121830921823474/ et aux divers ateliers disponibles vous serez guidées dans la découverte de ce qui fonctionne pour vous.

Dans la joie, sans jugement et sans culpabilité, vous serez conviées à trouver une pratique qui consistera en une combinaison unique de rituels que vous ajusterez au fur et à mesure de vos découvertes et des saisons. Nous sommes là pour vous accompagner.

Nous vous invitons à consulter le bas de la page suivante pour choisir le forfait de 8 mois qui vous conviendra le mieux : https://espace.yoga-rondeurs.net/.

Des questions, n’hésitez pas à nous contacter : yogarondeurs@gmail.com

Namasté!

Suzanne


PS Pour une période encore indéterminée, il y a aussi la possibilité de s’inscrire gratuitement pour une période de 30 jours.